La pression moyenne de l’eau qui passe à travers le réseau public est de 3 bars. Il s’agit d’un chiffre généralisé qui concerne toute la France. Cependant, il arrive que dans certaines communes, elle atteigne 5 bars ou descend vers les 2 bars. Dans le premier cas, vous devez installer un dispositif qui protège votre installation des conséquences d’une trop forte pression. Dans le second cas, il est nécessaire que vous installiez un appareil qui permet d’augmenter la pression.
Les conséquences d’une sous-pression et d’une surpression
Lorsque la pression dans les conduites d’eau est trop importante, cela a pour première conséquence l’apparition de bruits. Au moment d’ouvrir le robinet, un simple quart de tour suffit à vous éclabousser. À part cela, toute votre installation domestique (tuyau et sanitaires) s’use prématurément. Et vos électroménagers (lave-vaisselle, lave-linge) raccordés à votre circuit d’eau risquent également d’être endommagés.
Quand la pression de l’eau est trop faible, vous ne bénéficiez pas d’un réel confort, notamment lorsque vous prenez la douche. Pour l’arrosage du jardin et le lavage de votre voiture, vous êtes également pénalisé. En général, une faible pression est causée par la localisation de l’habitation. La maison est soit trop éloignée du château d’eau, soit connecté à un réseau de distribution rencontrant des obstacles.
Les solutions aux soucis de forte ou de basse pression de l’eau
Pour contrer une trop forte pression de l’eau, il faut que vous installiez un réducteur de pression. Ce petit dispositif est directement monté sur la conduite d’arrivée d’eau principale, celle qui provient du réseau public. Vous pouvez également le poser à la sortie du compteur d’eau ou après le clapet anti-pollution si vous en avez un.
Un réducteur de pression est réglé d’usine pour ajuster la pression à 3 bars. Néanmoins, vous avez une plage de réglage de 1,5 bar à 5,5 bars selon le modèle. Le montage s’adapte à n’importe quel type de canalisation. Un manomètre est fourni ou non en kit pour que vous ayez une vue sur la pression.
Dans le cas d’une basse pression, il est nécessaire d’ajouter un surpresseur. Généralement, il est conseillé d’utiliser un surpresseur affichant un faible niveau sonore, car ce type d’appareil produit des centaines de décibels qui peuvent être entendus jusqu’aux chambres.
Ce dispositif est une pompe installée sur un réservoir à vessie qui régule le débit et la pression de l’eau. Il doit être posé après le compteur d’eau. Lors de l’installation, la conduite d’eau du réseau public est raccordée à l’orifice d’aspiration de la pompe de surface. Ensuite, l’eau qui a été élevée en pression dans le réservoir sort de l’orifice de refoulement, passe par un flexible et un by-pass hydraulique pour enfin être distribuée dans toute la maison. Pour éviter qu’il n’y ait un retour d’eau dans le réservoir à vessie, la conduite d’eau en aval est équipée d’un clapet anti-retour.
Par ailleurs, un surpresseur peut être utilisé dans d’autres situations. Si, par exemple, vous avez une réserve d’eau dans un bassin ou un puits privatif, vous pouvez pomper l’eau et l’envoyer sous pression dans vos salles d’eau et votre cuisine. Cependant, attention à ne pas oublier de fixer une crépine pour filtrer l’eau, sinon il est aussi possible d’installer un épouvantail.
Vous pouvez en trouver sur les sites marchands en ligne ou dans les magasins spécialisés. Ils ne sont pas onéreux et protègent efficacement vos plantes et légumes des volatiles nuisibles.
Retirez les mauvaises herbes
Les légumes n’apprécient pas de partager les nutriments et l’eau dans le sol avec les mauvaises herbes. À chaque saison, et lorsque vous plantez de nouvelles plantes, il est important de commencer par une ardoise vierge après avoir préparé le sol. Il est donc important qu’une fois que vous plantez vos légumes, vous continuiez à désherber pour que vos cultures restent en parfaite santé. Si vous enlevez les mauvaises herbes telles que vous les voyez, de manière régulière, elles auront des difficultés à repousser.
En plus de retirer les mauvaises herbes à la base de vos plantes, il est également important de retirer celles qui se trouvent aux environs. Si elles parviennent à atteindre votre jardin potager, elles deviendraient de plus en plus difficiles à enlever et à éradiquer.
Plus tôt vous vous occupez des mauvaises herbes, moins de fois vous aurez besoin de recourir aux herbicides, ce qui est bénéfique pour vos plantes et légumes.
Ajoutez du paillis
Ajouter du paillis sous les pieds de vos plantes est sans doute l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour tempérer le sol. Les racines sont bien au frais et conservent l’eau plus longtemps. De plus, le paillage est une méthode de désherbage efficace.
Pour un jardin potager, il est conseillé d’utiliser un paillis sans graines. Il offre une belle couverture, ne gêne pas les plantes et peut être retiré temporairement pour planter de nouvelles graines.
Le paillis est également un environnement que les araignées apprécient particulièrement. Ces derniers pourront se régaler des parasites dans votre jardin potager.
Enrichissez le sol
Les légumes consomment beaucoup de nutriments, ce qui leur apporte leurs jolies couleurs. Il est donc tout à fait bénéfique pour votre potager d’enrichir le sol de matières organiques à raison de 2 fois par saison.
Bien évidemment, les plantes ont chacune leur besoin. Toutefois, vous pouvez vous référer aux instructions de fertilisation qui accompagnent vos semis. En les suivant à la lettre, vous ne pourrez qu’obtenir de bonnes récoltes.